mercredi 14 octobre 2009

Sour & Sweet

Bien plus que quelques semaines ont passé depuis ma dernière apparition sur le blog, et je vois que vous avez été nombreux à vous livrer à des analyses toutes plus fines et nuancées les unes que les autres. (Wouh. Si, si)
Paresse peut-être, difficulté à faire autre chose que les lesson plan et les CRAPPI check (les initiés me comprendront) surtout, difficulté à regarder du côté français alors qu'on tente surtout de nous faire comprendre que chez les Anglais, et plus particulièrement à l'Université de Cumbria, ça se passe comme ça(et pas autrement), et que le but du jeu, cette année, c'est peut être davantage d'être des bons élèves que professeurs compétents. Enfin.
Ne pensez pas que je cherche ici la diatribe ou le pamphlet, bien au contraire, ou du moins, pas tout à fait. Ce qui est passionant dans l'histoire, c'est qu'on se trouve directement plongés dans un autre système éducatif _mieux! dans une autre formation de Futurs Pédagogues_, avec obligation d'y rester (enfin, ce serait trop facile de se barrer), et de fait, de remettre en question toutes nos représentations de petits français.Se rendre compte que ce qu'on trouve scandaleux, c'est complètement acquis pas si loin de chez nous, et surtout que ça marche! Donner des bons points? Ranger les classes par niveaux? C'est peut-être là que la problème brûle le plus.
Mais de façon subtile, nous voilà confrontés au communicatif dans sa forme la plus pure, et quand bien même on nous a submergés d'activités ludiques, d'oral et de multimodalité l'année dernière,tout compte fait, le communicatif heurte un peu nos traditions pédagogiques. Envie de règles, de grammaire explicite, d'explications de textes, d'histoire et de civilisation, et puis comprendre que pour faire intégrer quelques mots de français à des petits anglais qui n'en ont rien à fiche des langues étrangères, parce qu'ils n'en auront pas besoin pour se faire des amis ni pour trouver du boulot, il vaut mieux les faire chanter, jouer et gagner des points.
Ceci dit, il y a tout un pan de la méthode Cumbria qui ne va pas tout à fait dans le sens de l'autonomie si bien prônée par l'actionnel européen; le "classroom management" occupe une place primordiale, et si la classe est communicative au sens ou on ne peut y parler que français et apprendre un language "purposeful", l'authentique, le culturel, la créativité (tout compte fait, la "tâche"), ne sont pas au coeur des apprentissages. La classe de langue est un espace clos:le "purposeful" s'exprime largement dans ce cadre (Est ce que je peux être volontaire? Il a parlé en anglais! Ecoute, Silence, Répète). Ainsi, l'apprentissage passelargement par la répétition, et l'installation de routines qui doivent permettre, à terme, l'intégration plus ou moins consciente des formes linguistiques.
Je me suis donc trouvée à chanter des chansons, sur les objets de la classe et les jours de la semane, à répéter inlassablement "3, 2, 1, Silence!", à mimer le sac à dos, la table ou le magnétophone et à demander à tout va "Comment dit-on... en français?", pour être bien sûre qu'ils ne partiront pas la tête vide. Plaisante impression d'être à la fois acteur et animateur _d'être le prof, quoi, pour de bon.
Mon action pour l'instant se cantonne à animer une partie du cours seulement, 20 minutes la dernière fois, une demi-heure aujourd'hui, où j'ai d'ailleurs enfin rencontré ma "classe adoptive", à qui j'enseignerais jusqu'à Noël. Scheme of work, lesson plans, teaching file..; leurs exigences concernant les préparations sont bien définies: du travail travail, certes, mais surtout l'application soigneuse de leurs modèles. Pas de leçon zéro et de petites prises de risques, peu d'improvisation, moins de recherches fébriles sur le Point du Fle et dans les cours de Marion pour trouver La bonne activité.
Mais tout autant de paires d'yeux étonnés, d'angoisse du temps mort et, malgré tout, d'effort d'improvisation. Les petits anglais ne comprennent pas tout.

mercredi 26 août 2009

First days in GB or Le Franglish en acte

God, quelle pluie!
Difficult to write something more interesting than that for the moment; too less or too much stories to tell. Deux jours, c'est peu. Assez malgré tout pour flipper: le travail qui se profile se décline actuellement sur 4 niveaux _la formation PGCE, l'école, le Master 2, sans oublier l'intégration (that's work too!!). My poor english really suffers from all the perfect multilingual (and multicultural) students of the course, mais je découvre aussi les joies de la pédagogie anglaise: so much game!! Marion nous en a quand même pas mal appris; on a eu droit au jeu de la balle, enrichi de multiples variantes. Mais elle n'est tout de même pas allée jusqu'à nous proposer de se déguiser en animaux de la savane et monter une chorégraphie, ce qui ne fait pas peur aux Britishs. Eh oui les amis, peut être soutiendrons nous notre mémoire déguisés en mangoustes. C'est aussi ça, l'Angleterre.
J'espère que pour tous le stage a bien débuté; voilà juste un court message de sympathie, car je dois peu à peu réentraîner ma plume au bloggy style. Mes mains ont souffert de trop porter d'assiettes, cet été. Et le contenu de nos messages n'en sera que plus dense et cohérent après quelques semaines abroad, c'est sûr.

mercredi 6 mai 2009

Yeeeees! Ouane of ze beeest!

Et v'là encore un de la onzième à traîner sur Dailymotion..

lundi 4 mai 2009

Très court

Parce que j'entend par hasard vendredi soir que pas si loin de chez moi, dans une contrée un peu isolée des Gorges du Verdon, se déroule la onzième édition d'un festival international de courts-métrages, et bien waouh, juste pour le principe, je me suis levée à 7h dimanche matin et j'y suis allée. C'est pas tous les jours qu'on tâte de l'international dans le Haut Var.
Un petit café bien serré, hop, 3 personnes dans la salle.. Une embuscade.
Eh ben non, trois heures par tranches de 3 minutes, finalement, c'est assez rafraîchissant (avec cette chaleur..). C'est drôle, moins drôle, bon, moins bon_léger dans l'ensemble, mais pas futile. Je vous conseille de vous faire votre avis sur le site du très court: la onzième édition n'est pas encore en ligne (faut attendre le résultat des votes), mais d'autres peuvent vous donner l'envie, éventuellement, d'assister à la douzième! Des mini films des quatre coins du monde, diffusés aux quatre coins du monde, des petites saynètes avec une chute piquante qui, si l'on veut, amorcent une réflexion interculturelle (rrrahh à chaque billet je la place c'est juré).. mais c'est pas obligé.


The job
envoyé par trescourt

vendredi 20 mars 2009

Joyeux printemps!


Découvrez Charles Aznavour!


Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie
Et s'est vêtu de broderies,
De soleil luisant, clair et beau

Il n'y a bête, ni oiseau
Qu'en son langage ne chante ou crie
Le temps a laissé son manteau
De vent de froidure et de pluie

Rivières, fontaines et ruisseaux
Portent en livrée jolie
Gouttes d'argent, d'orfèvrerie
Chacun s'habille de nouveau

Le Printemps, Charles d'Orléans (1391-1465)

vendredi 6 mars 2009

Plus jolie, encore

http://www.deezer.com/track/1441546

Pour qu'on ne m'oublie pas

Si si, je suis toujours là.. Come back futile mais come back quand même. Et pour le plaisir aussi.

vendredi 13 février 2009

En plumes et en os

De la danse avec des vrais oiseaux dedans.





Touchant, très certainement, mais surtout une sacrée performance. Le chorégraphe Luc Petton est aussi oiseleur; un intriguant "projet évolutif", où l'harmonie entre les danseurs se double d'une complicité particulière, car essentiellement spontanée, avec l'animal.

Choc, trash, glam

A voir, l'expo de David LaChapelle à la Monnaie de Paris, qui se déroule jusqu'au 31 mai 2009..

On peut trouver ça déplacé ou pertinent, too much ou super cool,carrément subversif ou pur produit de consommation, mais si vous avez vu vu "Rize", il se peut que vous pensiez aussi que ce mec là a du talent.

dimanche 1 février 2009

Amis du soir..

Un peu de "Township funk" pour finir le week end en douceur..

Découvrez DJ Mujava!

Et puis, pour faire d'une pierre deux coups, un petit mot sur le blog. Petit, parce que chez moi c'est pas le dimanche soir que l'inspiration est à son comble.
En dehors d'une éventuelle réutilisation pédagogique, une initiation aux joies insoupçonnées de l'Internet. Et puis, bien sûr, le blog comme formidable instrument de dynamique de groupe, et ce sans ironie aucune.
En espérant que l'expérience, à venir, des blogs éducatifs n'altère en rien la qualité des productions de BlogFleAix, je m'ouvre aussi avec enthousiasme à un travail un peu plus intellectuel. Francophonie, nous voilà!
Sur ce, une bonne soirée. Veni, vedi, vincit.

lundi 26 janvier 2009

Des cultures urbaines

Après "Du hip hop pour enseigner le français", "Culture urbaine à Marseille"...
A mon tour de vous parler breakdance, smurf, chicken (une papillote à celui qui sait ce que c'est).
Pour ceux qui connaissent ou ne connaissent pas, à découvrir ou à redécouvrir, la dernière création de la compagnie Accrorap, du chorégraphe Kader Attou: Petites histoires.com.
Une série de saynètes autour de l'enfance; quelques désillusions, un brin de nostalgie pourtant jamais pâteuse et toujours beaucoup de Locking, Popping et autres Boogaloo (que les ésotériques s'empressent de me compléter svp).
De l'humour enfin, et par là même un formidable potentiel fédérateur: Accrorap galvanise les foules, des adolescents bourgeonnants en mal d'acrobaties aux instits' quadra envoûtées par ces chevaliers de la Tolérance et de la Diversité, jeunes et beaux de surcroît, en passant par ma grand-mère, qui trouve ces déhanchements "tout à fait épatants" (enfin, pour le coup c'était à propos des danseurs de Käfig, corps sculpturaux superbement désarticulés_ma grand mère s'est mise au dessin). Accrorap ou la clé de la Pédagogie.
Tou compte fait, et sans ironie aucune, un beau dépassement: sans aucunement renier ses bases, celles de la danse hip hop, Kader Attou l'ouvre plutôt à d'autres perspectives. Il travaille avec des danseurs indiens (Anokha), se frotte au contemporain dans Pourquoi Pas?, intègre à sa scénographie un retable du XVe siècle dans Les Corps Etrangers, une phrase de Folon et un clin d'oeil à Chaplin dans Petites histoires.com. La danse hip hop devient un art qui s'assume, culture avant d'être urbaine, ou urbaine comme la musique peut être classique. Kader Attou cherche à faire tomber la grande échelle de la Culture.
"Aux différences entre les individus et les groupes s'ajoute une pluralité au sein même de l'individu". Suivez mon regard.

dimanche 18 janvier 2009

Gero Euskal Herria, Corsica..

Polyphonies (Barbara Furtuna).Diaporama - Sanctus

Une sorte d'harmonie qui frôle la perfection, mystique sans être austère, presque joyeux. Et des corps qui chantent, "un soupçon de chorégraphie" qui illustre la fusion des voix.
Bien sûr, et sans prosélytisme aucun, l'acoustique est bien meilleure dans une église, et puis sur la vidéo on ne peut pas voir la "choré".
A écouter quand même, sans bruit parasite, les yeux fermés.

jeudi 8 janvier 2009

une petite découverte

En ces temps de grand froid et de recueillement (partiels oblige), en ces temps de silence aussi, voilà un peu de bruit léger que la neige n'a pas encore étouffé.. c'est frais (pas froid, non non) et rigolo.

jeudi 1 janvier 2009

Ah ben zut

Mes photos dans le mauvais sens.. Je me disais aussi. Si quelqu'un sait comment leur rendre un peu d'allure je veux bien le tuyau.

Billet du 1er de l'an (c'est pour dire!!)

Parce que je vois que mon blog végète depuis 3 semaines, que tout le monde a déjà raconté ses vacances.. Et parce que je suis une grande adepte du 2 en 1, je vous souhaite aussi une très bonne année 2009.
Noël en Tunisie, rien d'extraordinaire a priori mais pour moi qui n'était jamais sortie d'Europe, une véritable découverte (expérience interculturelle que dis-je haha).
Ce que j'en ai retenu?
La salade méchouia
Les dromadaires


La zique (pourquoi celui là? Bah au hasard, je connais pas très bien le sujet de toute façon.. peut être pour la photo du président Ben Ali qui est affichée dans tous les commerces et très souvent dans la rue, à la place des publicités)

Les cars FRAM remplis de saucissons en chemise à carreaux (ah y a de quoi devenir misanthrope c'est sûr..). Comme dans les films.
Et puis Elies

Le patron du restaurant de Chénini, qui a des cils tellement longs

Les bougainvilliers

Et les doigts de fée de Sana


Salaam..